Activités

Une STEP, comment ça marche ?

Le réseau de canalisations est séparé en deux : les eaux non polluées issues des routes et des toits sont dirigées vers le réseau des eaux claires (ou « eaux pluviales »), tandis que celles issues des ménages et autres bâtiments sont collectées par le réseau des eaux usées.

Comme la plupart des STEP, les installations de l'ERM traitent les eaux usées selon deux filières : la filière « eau » (1-8) et la filière « boues » (9-11). La filière « eau » permet de petit à petit extraire tous les composants impropres, avant de rejeter les eaux traitées dans le milieu naturel. La filière « boues » vise quant à elle à traiter et à valoriser les résidus du processus d'épuration, avant de les envoyer à l'incinération.

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RÉSEAU

Le réseau de canalisations est séparé en deux : les eaux non polluées issues des routes et des toits sont dirigées vers le réseau des eaux claires (ou « eaux pluviales »), tandis que celles issues des ménages et autres bâtiments sont collectées par le réseau des eaux usées.

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DÉGRILLAGE ET TAMISAGE

A leur arrivée à la STEP, les eaux usées passent à travers un tamiseur qui retient les déchets grossiers.

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PRESSE À DÉCHETS

Une presse-laveuse compacte les déchets grossiers retenus, qui sont ensuite stockés dans une benne en vue d'être incinérés.

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DESSABLEUR

Les eaux sont relevées par des vis d'Archimède et passent à travers un dessableur. Ce dernier extrait le sable présent dans l'eau. Celui-ci est lavé, puis évacué vers une décharge spécifique.

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DÉCANTEUR PRIMAIRE

Dans les bassins de décantation primaire, les matières en suspension se déposent sur le fond, puis sont évacuées par raclage et dirigées vers la filière de traitement des boues.

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TRAITEMENT BIOLOGIQUE

De l'air est injecté en continu dans les bassins biologiques, favorisant le développement de micro-organismes et de bactéries qui permettent de traiter l'eau.
Le projet de rénovation de la STEP prévoit la construction de nouveaux bassins biologiques, permettant aussi l'élimination de l'azote présent dans les eaux usées. L'ajout de chlorure ferrique permet de faire précipiter le phosphore présent dans ces eaux. Le phosphore est éliminé car il favorise la croissance d'algues dans le lac et les cours d'eau.

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CLARIFICATEUR

Les clarificateurs, ou décanteurs secondaires, permettent de séparer, par sédimentation, les boues et les eaux épurées. Les boues, qui se déposent au fond des bassins, sont collectées par pompage.

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LAC

Ça y est ! Les eaux sont suffisamment purifiées pour être rejetées dans le lac.

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DIGESTION

Les boues issues de la filière « eau » sont épaissies sur une table d'égouttage, puis digérées par des digesteurs. À l'abri de l'oxygène, les boues fermentent sous l'action de micro-organismes.
Ce processus produit du biogaz, qui est stocké dans un gazomètre

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COUPLAGE CHALEUR-FORCE

Une installation de couplage chaleur-force convertit le biogaz en deux types d'énergie : de l'électricité, qui est réinjectée dans le réseau ; et de la chaleur, qui permet de chauffer les locaux de la STEP et les digesteurs.

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DÉSHYDRATATION ET INCINERATION

Les boues restantes – composées d'un reste de matière organique et de l'ensemble de la matière minérale non digérable – sont quant à elles déshydratées, puis acheminées vers une usine d'incinération.

Le réseau, élément essentiel pour transporter les eaux jusqu’à la STEP

Le réseau de canalisations de l'ERM couvre l'ensemble de la région morgienne. Il collecte et achemine les eaux usées vers les infrastructures de traitement de la STEP, grâce à des ouvrages tels que conduites et stations de relevage.

Plan du réseau

Plan du réseau

Consultez la carte interactive du réseau ou téléchargez le plan complet au format PDF.

Chiffres clés

75 km

Longueur totale du réseau de l'ERM

23

stations de relevage (dont 4 privées)

Faucardage des plantes aquatiques

Faucardage des plantes aquatiques

Cette tâche saisonnière est effectuée au moyen d'un bateau faucardeur qui, en accord avec le service cantonal de la faune, est engagé pour couper les plantes aquatiques dans certaines zones voisines des rivages des communes de Saint-Sulpice, de Préverenges, de Morges, de Tolochenaz, de Saint-Prex et de Rolle.

Le contrôle des citernes

L'ERM est également en charge du suivi administratif des citernes à hydrocarbures pour certaines communes. Elle veille à leur révision régulière, conformément à la loi en vigueur.

Le contrôle des citernes